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 Coupures de journal - Les brèves de ta mère

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MessageSujet: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptySam 22 Fév - 19:32

Hello les amis, j'inaugure une nouvelle page de brèves, puisque l'autre nous avait été enlevée par ce guignol de Indus avec tout le reste...

Au sujet, des nouvelles improbables, qui auraient pu servir d'inspiration pour certaines de nos péloches préférées, ou pour de nouvelles à créer ^^

Si vous trouvez des nouvelles improbables, vous êtes bienvenus ici pour les partager. Un seul impératif, préciser la source de l'info, qui doit provenir d'un site fiable.

Voici ma première Smile


Ulyces.co a écrit:
Les employés d’un McDo terro­ri­sés par des cris démo­niaques

par  Nicolas Pujos | 21 février 2020

Coupures de journal - Les brèves de ta mère Ronald-mcdonald-c8faab53ed9ae8b1

Dans l’État du Colo­rado, les employés d’un restau­rant McDo­nald’s situé dans la loca­lité de Pueblo ont appelé les forces de l’ordre en pleine nuit, terri­fiés après avoir entendu des « sons démo­niaques », comme le relate le maga­zine La source ( en anglais ) le 17 février.

La nuit du 14 février restera dans les mémoires des employés du restau­rant Mc Donald’s de Pueblo. À 3 h 30 du matin, ces derniers ont entendu les cris stri­dents d’une femme qui hurlaient à l’in­té­rieur de l’éta­blis­se­ment.

Sans pouvoir la loca­li­ser, les employés ont été pris d’ef­froi quand ils ont entendu « des sons dans une langue étran­gère » et « des aboie­ments ». Le chef de la police de Pueblo, Tom Rummel, a indiqué sur Twit­ter que les employés ont alors quitté l’éta­blis­se­ment et n’y sont pas retourné avant le lever du soleil.

Trois poli­ciers se sont rendus sur place pour trou­ver d’où prove­naient les bruits qui avaient glacé le sang des employés. À ce jour, leurs efforts sont restés vains.


SOURCE : https://www.ulyces.co/news/les-employes-dun-mcdo-terrorises-par-des-cris-demoniaques/
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maatt

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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyLun 24 Fév - 12:15

Bien joué stourmer, super idée. Very Happy
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyMer 26 Fév - 17:58

À l'intérieur du Skinwalker Ranch, l'épicentre du paranormal aux États-Unis

Des histoires de monstres changeant de forme, de portails interdimensionnels, d'observations d'ovnis et de poltergeists continuent à ce jour.

par MJ Banias; bafouillé par Sandra Proutry-Skrzypek ( Source )

Les longues mesas rouges du bassin de l’Utah défilent au loin alors que mon chauffeur, un magnat de l'immobilier et investisseur en technologie, nous rapproche de Fort Duchesne. En regardant par la fenêtre, je remarque que nous sommes enfin sortis des montagnes et que nous entrons dans la vallée. Mes pensées divaguent et alternent entre les légendes que l’on raconte sur cet endroit, la supposée malédiction qui le hante, et les hommes et femmes qui ont vécu cette malédiction de front. J'ai des monstres en tête. Ou plutôt un monstre : le Skinwalker.

Un rapide virage à droite me sort de ma torpeur. « On y est presque, me dit mon chauffeur. Tu es content ? » Il arbore un sourire enfantin. Nous avons roulé pendant près de trois heures depuis Salt Lake City. Une tempête de neige a interrompu notre trajet à travers les montagnes, nous aveuglant et recouvrant la route d'une épaisse couche de verglas.

Mais nous voilà enfin en sécurité dans la vallée. Le ciel bleu offre un contraste saisissant avec le ciel gris des hautes altitudes. Le soleil illumine la mesa qui attire en masse les amateurs de paranormal et d'ovnis. Le folklore local parle de lumières inhabituelles qui planent au-dessus de la région et de créatures étranges qui errent dans la brousse. On raconte aussi l'histoire des Utes, une tribu indigène de la vallée, et de leur relation compliquée avec les Navajos. En se rangeant du côté des forces militaires américaines à la fin du XIXe siècle, les Utes ont contribué à chasser les Navajos de la région. Selon la légende, les Navajos auraient alors invoqué un Skinwalker, un monstre pouvant prendre l’apparence de n’importe quel animal.

Deux énormes barrages en béton, ponctués de panneaux « Stop » et « Défense d'entrer », se dressent au bout de la route. Nous les passons et arrivons devant un portail en acier noir. De l'autre côté se trouve un garde armé d’un fusil. Il nous fait un signe de tête et le portail s'ouvre lentement.

Mon hôte se tourne vers moi et me fait un sourire : « Bienvenue au Skinwalker Ranch. »

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Nous n'avions pas prévu de prendre la voiture au départ. Mon hôte, qui a acheté le ranch au magnat de l'hôtellerie et de l'aérospatiale Robert Bigelow en 2016, avait prévu de m'y emmener dans son hélicoptère privé.

Depuis qu'il a acquis l’endroit, il ne l'a pas beaucoup ouvert au public, mais c’est en train de changer. Une équipe de la chaîne History Channel y a tourné un documentaire qui sera diffusé cette année. Il a accepté de me laisser visiter le site à condition que je ne révèle pas son identité dans le cadre de cet article. Peu de journalistes ont eu cette chance et, en tant que reporter qui couvre généralement les anomalies et les actualités insolites, c'est un endroit qui m’intriguait depuis longtemps.

Et le propriétaire du ranch de philosopher sur les raisons de son achat : « La réalité de notre mortalité me donne à réfléchir. Le Skinwalker Ranch, les mystères qui lui sont attachés depuis des décennies, voire des siècles… Tout cela semble témoigner du fait que nous vivons dans un univers étrange. Peut-être que nous ne sommes pas seuls. Il y a peut-être plus que ce que l'on voit. La nature de notre existence, notre réalité physique. Tout cela est beaucoup plus complexe. La nature de notre conscience, notre place dans le cosmos. C'est drôle de penser que les gens se posent les mêmes questions sur notre espèce depuis des milliers d'années. Je pense que l'opportunité d’avoir un laboratoire vivant comme le ranch, un endroit qui semble être le centre de gravité de tant de phénomènes inexpliqués, est une expérience unique. Je gère et dirige ce qui, je crois, est le plus grand projet scientifique de tous les temps. »

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Le Skinwalker Ranch a une longue et sordide histoire bien cataloguée par le chercheur Ryan Skinner. Il est difficile de distinguer ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Le bassin Uintah a toujours été le théâtre d’étranges phénomènes de lumières, de sons et de visions. Dans les années 1950, Joseph « Junior » Hicks, professeur de sciences dans un lycée local, a commencé à répertorier les expériences des gens dans le bassin. Avec le Dr Frank Salisbury, Hicks a publié un livre sur le sujet en 1974. Les observations de créatures étranges et d'ovnis se poursuivent dans la région et la mythologie s'est enracinée.

Des décennies plus tard, en 1994, les choses ont pris une tournure dramatique lorsque les éleveurs Terry et Gwen Sherman ont acheté la propriété. Dans le livre Hunt for the Skinwalker, les Sherman affirment que leurs vaches ont été mutilées avec une précision chirurgicale en plein jour et que leur famille a été chassée par d'étranges objets aériens et des boules de lumière flottantes. Ils ont entendu des voix désincarnées, ont vécu des activités de poltergeist, ont vu d'horribles monstres émerger des portails et ont affirmé avoir trouvé un loup qui, bien qu'il ait été touché par plusieurs balles de fusil tirées à bout portant, a survécu.

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En haut : Un zoom de l'emplacement du Skinwalker Ranch dans l'ouest de l'Utah. En bas : La ligne rouge indique les limites du Skinwalker Ranch.

Leur histoire a été rendue publique à l'été 1996 et le ranch est devenu un haut lieu du paranormal. Quelques semaines plus tard, le milliardaire de l'aérospatiale et aficionado du paranormal Robert Bigelow, originaire de Las Vegas, a acheté le ranch aux Sherman. Le National Institute for Discovery Science (NIDS) et le Bigelow Advanced Aerospace Space Studies (BAASS), deux entreprises fondées par Robert Bigelow, ont passé plus de deux décennies à étudier les étranges anomalies survenues sur la propriété.

En 2017, le New York Times a révélé l’existence d’un programme gouvernemental secret sur les ovnis dirigé par l’agent de contre-espionnage du Pentagone Luis Elizondo. Selon l'article, en 2007, un agent de la Defense Intelligence Agency a visité le ranch et, peu de temps après, a rencontré le sénateur Harry Reid au Nevada. « M. Reid a déclaré avoir rencontré des représentants de la DIA peu après sa rencontre avec M. Bigelow, et a appris que ces derniers voulaient lancer un programme de recherche sur les ovnis. » Ce programme, l'Advanced Aerospace Weapons Systems Application Program (AAWSAP), a été confié à Bigelow dans le cadre d'un contrat gouvernemental. Sa société a reçu 22 millions de dollars pour étudier et produire des rapports sur la « matière exotique », les ovnis et autres phénomènes paranormaux. Selon le New York Times, les événements étranges survenus au ranch, ainsi que sur d'autres sites, ont été impliqués dans l'étude. Le programme a été annulé après deux ans et, en 2011, Bigelow a perdu son financement. Ses nouvelles demandes de financement ont été rejetées. Pendant ce temps, le programme d'enquête sur les ovnis du Pentagone, l'Advanced Aerospace Threat Identification Program, ou AATIP, a continué à étudier les phénomènes aériens non identifiés rencontrés par l'armée américaine.

Bigelow n’a jamais raconté ce qu'il s'était passé au ranch lorsqu’il en était le propriétaire, et les rumeurs les plus folles vont du terrain d’essai pour les armes secrètes du gouvernement à la dissimulation d’une base extraterrestre souterraine. Les histoires de monstres changeant de forme, de portails interdimensionnels, d'observations d'ovnis et de poltergeists continuent à ce jour. En 2016, Bigelow a vendu le ranch à une société appelée Adamantium Real Estate Holdings. En 2018, le journaliste de Las Vegas et chercheur de longue date sur les ovnis George Knapp et le cinéaste Jeremy Corbell ont réalisé un film documentaire sur le ranch qui n'a fait que renforcer le mystère et dans lequel le ranch était qualifié de « site le plus étudié scientifiquement dans l'histoire du paranormal ».

Mais ce n'est pas parce que c'est un endroit tristement célèbre pour les chasseurs d'ovnis et les amateurs de paranormal que tout le monde le pense, ou même le sait.

Louise Tsinijinnie, porte-parole du service des parcs et loisirs de la nation navajo, me dit que les Skinwalkers ne sont pas un sujet de discussion pour beaucoup de Navajos. Je lui demande ce qu'elle pense du Skinwalker Ranch et de la malédiction qui pèserait sur lui depuis des siècles. « C'est du domaine du possible, répond-elle. En temps de grand désespoir ou de malheur, l'histoire orale indique que de tels événements se produisent. » Elle a entendu parler du ranch, mais n'a pas pu confirmer si une malédiction avait même été lancée directement sur ces terres.

Betsy Chapoose, directrice des droits et de la protection culturelle de la tribu Ute, explique qu'en trente ans de travail dans l'administration tribale, personne n’est jamais venu dans son bureau pour lui parler du ranch. Elle dit que les gens qui vivent près du ranch peuvent avoir leurs propres histoires et traditions concernant la légende des Skinwalkers, et que cela doit être respecté. Mais quand je l'interroge sur la légende et la prétendue malédiction des Navajos, elle ne sait pas quoi en penser : « C'est la première fois que j'entends cette histoire, dit-elle en riant. C'est vrai que les Utes et les Navajos ont eu une relation tendue au sujet de la propriété des terres, mais je n'ai jamais eu vent d’une quelconque malédiction. »

Le lendemain au ranch, je descends du 4x4 et un chien noir me saute dessus.

« Salut, toi. » Je tends la main et il accepte avec empressement une gratouille derrière les oreilles.

« C'est William, dit le propriétaire. Il était vendu avec le ranch. Il connaît tous ses secrets. »

« Alors comme ça, tu as tout vu, gros pépère ? Je lui demande. Tu dois être ce grand méchant monstre dont tout le monde parle. Tu n'as pas l'air si effrayant. »

Le chien m'accompagne alors que je fais le tour des bâtiments principaux. Le premier est une ferme occupée par les gardiens du Skinwalker Ranch, l’anthropologue Kandus Linde et son partenaire, le graphiste Tom Lewis.

« On entend beaucoup d'histoires sur cet endroit, mais la plupart ne sont que des histoires. Est-ce que des choses étranges s’y produisent ? La réponse est oui, m'explique Linde. La meilleure façon de le décrire, c'est de dire que le ranch a une personnalité. Ça paraît fou, je sais. »

« Ça fait plus de 200 hectares, poursuit-elle. C'est un endroit magnifique et très calme. Nous vivons littéralement au milieu de nulle part, mais c'est chez nous. Même si, parfois, nous éprouvons le besoin de nous en éloigner un peu. »

Le deuxième bâtiment, à quelques pas seulement, est encore plus intéressant. C'est le centre névralgique de recherche scientifique du ranch, connu sous le nom de centre de commandement. Le lieu a été conçu par Erik Bard, un physicien des plasmas et collaborateur d'une petite entreprise qui fabrique des composants pour les systèmes d'analyse par rayons X utilisés dans les laboratoires nationaux américains.

Le nouveau propriétaire a entendu toutes les histoires et rumeurs bizarres. Il admet que beaucoup sont tirées par les cheveux, mais que si le ranch renferme d'étranges secrets, il fait de son mieux pour les confirmer. Au cours des dernières années, son équipe et lui ont complètement réorganisé le ranch, en installant des systèmes de surveillance et des équipements scientifiques un peu partout afin d'essayer de détecter les ovnis, les activités paranormales, ou d'expliquer autrement certains des événements qui surviennent au Skinwalker Ranch.



Le centre de commandement est au cœur de cet effort. Il se trouve derrière une porte verrouillée, accessible uniquement par digicode. Le centre de commandement, bien que conçu par Bard, a été construit par le surintendant du ranch, Thomas Winterton, après son rachat par le propriétaire actuel. Il est équipé de cinq écrans plats de 55 pouces qui diffusent en direct les images provenant d'une dizaine de caméras, de systèmes informatiques, de microscopes et, juste pour le plaisir, de guirlandes lumineuses vertes qui donnent à la pièce une ambiance de science-fiction.

« J'ai fabriqué beaucoup de produits scientifiques et de consommation au cours de ma carrière, mais avec ce ranch et son histoire, j'ai trouvé un sens différent à ma carrière et peut-être plus important », me dit Bard.

Le premier écran qui attire mon attention surveille le trafic aérien au-dessus du ranch. « Ces données que nous recevons au ranch sont suivies par l'équipement que nous avons ici, explique Bard. Nous avons des récepteurs qui suivent les signaux ADS-B à 1 090 MHz et UAT à 978 MHz ». La grande majorité des avions doivent utiliser des transpondeurs ADS-B ou UAT pour indiquer aux contrôleurs aériens qui ils sont et où ils se trouvent. Le système du ranch fournit un flux en direct, mais stocke également des données historiques. Ainsi, si plusieurs témoins voyaient quelque chose d'étrange dans le ciel, ils pourraient le recouper avec tous les vols connus dans la région. Bard explique que le système crée également un « journal historique secondaire ».



« Le journal historique local est comparé à des sources indépendantes censées avoir les mêmes données, ce dernier étant le témoin secondaire. Ces données sont ensuite comparées à des éléments tels que nos relevés et les images de surveillance. Un témoin secondaire est utile au cas où nous aurions des interférences avec notre équipement local au cours du même épisode, explique Bard. Nous avons beaucoup de problèmes avec l'équipement ici à cause d'étranges interférences électromagnétiques. »

Au cours de l'année dernière, plusieurs cas étranges de champs électromagnétiques extrêmes ont été enregistrés au ranch. Selon Bard, ces champs électromagnétiques sont transitoires, ils vont et viennent, se déplacent et atteignent parfois des niveaux dangereux pour l'homme.

Selon l'équipe, plusieurs fois au cours des dernières années, les habitants du ranch sont tombés malades et certains ont même dû être hospitalisés. Thomas Winterton a été hospitalisé pour un hématome sous-galéal associé à une inflammation sous-calvaire qui mettait sa vie en danger, ou en termes plus simples, un gonflement du cerveau dû à une accumulation de liquide entre le crâne et le cuir chevelu, qui, selon l'équipe, s'est produit lorsqu'il a tenté de creuser sur le terrain du ranch.

Winterson n'est pas encore complètement guéri et est actuellement suivi par ses médecins. Un été, trois clients du ranch ont signalé une étrange inflammation de la peau, des nausées et une fatigue extrême dans un laps de temps très court, et plusieurs d’entre eux ont été emmenés aux urgences de l'hôpital local, selon le propriétaire.

Un autre écran surveille les radiofréquences des signaux électromagnétiques détectés sur le ranch. Comme le ranch est éloigné des tours radio et cellulaires, les signaux radio sont généralement à des niveaux très bas. Parfois, plusieurs anomalies apparaissent dans le spectre RF élargi, et elles ne sont pas typiques d'une source ou d'une station de signal unique.



« Nous n'avons pas pu en déterminer l'origine, me dit Bard alors que l'écran devient soudainement erratique. Un téléphone portable ou un talkie-walkie n'augmenterait les niveaux que dans une seule zone du spectre RF, et créerait un petit pic sur la bande, dit-il. Cela n'a aucun sens quand vous voyez une très large portion du spectre monter et descendre comme ça. Mon pari, si je dois donner une explication plausible, est que ces signaux sont transmis par l'automatisation sur certains équipements de forage de pétrole et de gaz autour du ranch. »

Le ranch est également équipé d'une station de surveillance météorologique, de dizaines de systèmes de caméras HD fixes et mobiles, ainsi que de caméras infrarouges, de vision nocturne et d'imagerie thermique. De grandes parties de ce ranch de 202 hectares sont sous surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Bard peut visualiser toutes ces images à distance, avec suffisamment d'espace serveur pour stocker tous ces flux vidéo. Il plaisante en disant que le ranch est son Éden, car comme Dieu, il a des yeux partout.

Bard explique que tout événement étrange nécessite une quantité importante de données pour être réellement considéré comme une anomalie par son équipe. Si un événement étrange se produit, tel que l'observation d'une anomalie aérienne ou d'une augmentation soudaine de la fréquence électromagnétique, l'équipe examine les données de tous les systèmes de surveillance pour voir si et comment les appareils ont enregistré le phénomène.

Les événements majeurs, ceux « qui comptent », sont non seulement captés en vidéo, mais sont généralement corrélés à de multiples lectures sur les différentes plateformes de capteurs. Le système préféré de Bard est celui qu'il a lui-même conçu et construit. Le SATAN, ou Sentinel Assignment Telemetry And Notification, est une unité métallique montée sur quatre pieds et munie d’un ordinateur et d’un écran intégrés. Le SATAN permet de détecter les vibrations dans le sol et dans l'air à très basse fréquence, les champs magnétiques transitoires, ainsi que l'activité infrasonique et sismique.

« Cette unité se trouve à l'intérieur pour l’instant parce que je fais quelques améliorations, mais normalement, elle est dehors dans une fosse. Nous l'appelons l’abîme de SATAN. » Bard rit de son étrange sens de l'humour biblique.

En général, Bard considère qu'il y a événement anormal lorsque plusieurs capteurs détectent une activité simultanément et qu’il n’y a pas d’explication directe. Bien qu’il ne soit pas certain que des entités interdimensionnelles ou extraterrestres visitent le ranch, il trouve étrange que des fréquences électromagnétiques bombardent une zone localisée du ranch, soient enregistrées par l'équipement et disparaissent quelques minutes plus tard.


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Un ancien « appât », utilisé pour surélever des capteurs et des caméras. Les anciens propriétaires y mettaient des animaux pour voir ce qui se passait. Image : MJ Banias

« Il s'est passé plus de choses sur la propriété ces deux dernières années qu’au cours des deux décennies où Bigelow était ici », me dit Bryant « Dragon » Arnold, le chef de la sécurité du ranch, alors que nous quittons le centre de commandement. Bien que cela soit impossible à vérifier, beaucoup de gens au ranch semblent y croire. « Les gens parlent de Bigelow, du NIDS, de BAASS et des 22 millions de dollars du Pentagone. Je vous le dis tout de suite, les gens seraient surpris s'ils savaient combien d’argent a été dépensé ici depuis que nous avons pris le relais. »

Arnold, Winterton et moi faisons le tour de la propriété dans une Jeep noire. La fonte des neiges a transformé les sentiers poussiéreux, habituellement rouges, en une boue brune. Les deux hommes m’expliquent que le ranch était dans un état de délabrement en 2016, et que beaucoup de temps et d'argent ont été dépensés pour améliorer les installations. Selon Winterton, la fosse septique était mal installée et les toilettes fonctionnaient mal. Il a effectué lui-même une grande partie des réparations. Les plateformes de surveillance et de collecte de données ont également été modernisées et améliorées.

« Quoi qu'il y ait sur cette propriété, cela peut vider la batterie de votre téléphone portable en une seconde, causer des brûlures par radiation et générer des niveaux déments de fréquences électromagnétiques, dit Arnold. Quand nous sommes arrivés ici en 2016 après avoir acheté le ranch, une partie du matériel était restée en place. Disons que nous avons adopté une approche plus scientifique. »

Arnold, qui est expert en sécurité privée, connaît le nouveau propriétaire du ranch depuis ses 19 ans. Ils sont comme des frères. Il me dit que beaucoup de gens se présentent devant le portail en voulant entrer dans la propriété. Certains sont un peu agressifs, mais la plupart se contentent de rester à l'entrée et de partir quand on le leur demande.

« Une fois, un type s'est garé devant la grille et a demandé à voir le ranch. Il m’a dit qu'il venait d'Australie et que le ranch était sur sa liste de choses à voir avant de mourir, raconte Winterton. Je n'arrive pas à croire que le gars ait fait tout ce chemin pour ça. »

Alors que nous traversons lentement les routes parsemées de nids-de-poule, je demande à Arnold s'il a déjà vécu des expériences paranormales au ranch. Il se marre.

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Une ancienne ferme du Skinwalker Ranch. Image : MJ Banias

« Au début, rien. Je pensais que c'était un ramassis de conneries. Puis, une nuit, j’étais dans une des chambres du ranch. J’étais allongé, j’essayais de dormir, et là, BAM, quelque chose a percuté mon lit. Comme si quelqu’un avait sauté dessus. Je me suis assis et j’ai allumé la lumière. Il n'y avait rien. »

Quelque chose d'autre est arrivé à Arnold pendant l’été. Il explique qu'il y avait une grosse équipe de tournage au ranch à ce moment-là pour filmer la première saison d’une série pour History Channel.

« Tout le monde l’a vu. On regardait le champ ouest quand il est apparu. J'ai d'abord pensé que c'était un drone parce que j’ai tendance à tout rationaliser. Le truc était juste là, en train de planer devant nous, raconte Arnold. Je ne sais pas si je peux en parler. Ça semble fou. Tous nos capteurs sont devenus fous. »

Les deux hommes m'emmènent sur le terrain où Arnold a repéré l’ovni. Il me dit qu'il ne peut pas en parler. Je décide de le laisser seul un moment. Je regarde le champ enneigé. C'est calme. Paisible. Au loin, j’aperçois quelques bâtisses abandonnées.

En m’approchant, je découvre que ces trois maisons en ruine constituent ce qu'ils appellent la « Ferme 2 ». À partir des années 1930, elles abritaient des éleveurs et leurs familles, bien avant que le ranch ne devienne le célèbre centre paranormal qu'il est aujourd'hui. Au fil du temps, ces familles ont déménagé et il ne restait personne lorsque les Sherman l'ont acheté en 1994. Winterton me remet un compteur Trifield, un appareil portatif qui fait à la fois office de gaussmètre, de mesureur de champ électrique et de mesureur de champ radio. Je prends mon appareil photo et j’avance lentement à travers ces vieux bâtiments qui ont probablement d'innombrables histoires à raconter. Même au milieu de la journée, ils sont sombres et inquiétants. Il y a quelque chose d’étrange dans ces vieux murs écaillés et ces armoires en bois vides. Je me sens nerveux.

« Il se passe beaucoup d'événements bizarres dans ces vieilles maisons, me dit Winterton quand je retourne à la voiture. Quand nous avons repris le ranch, il était gardé par un couple de gens âgés. Ils aimaient y vivre et y sont restés jusqu'à il y a environ un an et demi, après quoi ils ont décidé de partir pour des raisons de santé. Une nuit, en 2016, ils m'ont appelé vers deux heures du matin pour me dire qu’il y avait quelqu'un dans le ranch. Ils avaient laissé traîner un vieux ballon de basket près du porche et selon eux, quelqu'un le faisait rebondir contre les murs de la maison. »

Des enfants en quête de sensations fortes, des amateurs de paranormal trop zélés et des chercheurs d'ovnis tentent parfois de s'introduire dans le ranch. Winterton, qui vit à quinze minutes, a sauté dans son camion, fusil à la main, et s'est précipité sur la propriété.

« Quand je suis arrivé, je suis allé voir s’ils allaient bien et j'ai traversé la maison pour m’assurer qu'il n'y avait personne d'autre. Je leur ai dit de rester à l'intérieur et je suis sorti pour voir s’il y avait quelqu'un dans les parages », dit-il.

Muni d’une caméra thermique, Winterton a examiné les hangars, les dépendances, les champs et la mesa. Rien. « J'avais le sentiment d'être observé, mais il n'y avait personne. Je suis allé chercher mon fusil de chasse dans le camion et, juste pour être sûr, j’ai tiré quelques coups de feu en l'air et crié quelques jurons. Juste pour les effrayer », me dit Winterton en riant.

Il a décidé de fouiller les anciennes fermes, car beaucoup d'intrus s’y introduisent. « J’ai roulé jusque là-bas et, en m’approchant, j’ai commencé à avoir très peur. Ce sentiment a pris le dessus. Puis j'ai entendu cette voix, aussi clairement que je t’entends là tout de suite, qui m’a dit : "Stop, fais demi-tour". Je me suis penché par la fenêtre et j’ai éclairé les alentours avec ma lampe de poche. Rien. Alors je suis sorti et j’ai tiré d’autres coups de feu. »

L'histoire bizarre du ranch me reste en tête. J'ai l'impression qu'une présence invisible me regarde. En me promenant dans ces vieilles maisons, mon cerveau logique et rationnel se débat avec la possibilité que quelque chose hante bel et bien cet endroit comme on le raconte.

Mettant cette étrange voix sur le compte de son imagination, Winterton a dit au couple que tout allait bien et est rentré chez lui. Il a vécu une expérience similaire six mois plus tard alors qu'il déneigeait le ranch. La même voix. Les mêmes sentiments de peur et d'anxiété. Il a cru qu'il perdait la tête.

Un soir, sa femme et lui sont allés au ranch car Bard voulait une sauvegarde des fichiers vidéo car des caméras étaient tombées en panne. Alors qu’il lançait la sauvegarde, ils ont entendu un bruit de claquement provenant d'une des chambres du fond.

« On aurait dit que quelqu'un frappait un câble électrique contre un mur. Alors je me suis levé et je me suis précipité dans la chambre. Il n'y avait personne. J'ai passé beaucoup de temps au centre de commandement. J’en connais tous les bruits inhabituels, comme celui que fait le chauffe-eau quand il est allumé. C'était différent, raconte Winterton. J’étais en panique. Je suis retourné voir l'ordinateur et le téléchargement prenait du temps. Sorti de nulle part, comme si quelqu'un se tenait derrière nous, j'ai entendu "Sortez maintenant". J'ai regardé Melissa, elle m'a regardé. Et puis ça a recommencé : "Vous devez partir maintenant.’ »

Tom et Melissa Winterton ont fait ce que la voix leur a dit. « On a sauté dans le camion et on s'est tiré de là. J'ai essayé d'envoyer des SMS et d'appeler Erik, mais mon téléphone portable ne réagissait pas. Tout était figé. Une dizaine de minutes se sont écoulées avant que mon téléphone ne réponde. Il a fonctionné pendant une seconde ou deux avant que la batterie s’épuise complètement. »

Nous roulons jusqu’à une autre maison en ruine, la « Ferme 3 », qui se trouve au bout du chemin. Puis Winterton et Arnold me font gravir une colline surplombant toute la propriété. D'en haut, je peux voir tout le ranch, les mesas et les montagnes enneigées au loin. C’est vraiment un endroit majestueux.

« Malgré toutes les choses étranges qui se passent ici, c'est mon endroit préféré au monde, me dit Arnold. Certaines personnes disent que le ranch est vivant. C’est peut-être vrai. Je ne sais pas. Mais quand je suis loin d’ici, je n’ai qu’une envie, celle de revenir. C’est comme si le ranch m’appelait. »

Il est temps pour moi de quitter le ranch. Alors que nous reprenons la route à bord du 4x4, je ne peux m'empêcher de penser que le Skinwalker Ranch est bien plus que la mythologie paranormale créée autour de lui. Il est peut-être trop tard pour séparer le ranch du folklore qui l'a rendu célèbre, mais quoi qu’il en soit, il semble vraiment avoir une aura.

Pour la Defense Intelligence Agency, il s'agissait d'un projet de sécurité et de défense nationale. Pour le propriétaire et son équipe scientifique, c'est un terrain de recherche sur des questions auxquelles l'humanité est confrontée depuis des temps immémoriaux. Pour les propriétaires, pour Winterton et pour Arnold, le ranch est un lieu de vie. Pour les locaux, c'est un endroit dont on ne parle pas et qu'on évite. Pour moi, journaliste, c'est une histoire que je raconterai un jour à mes enfants autour d'un feu de camp. Pour les chercheurs en paranormal et les amateurs d'ovnis, c'est un lieu de mythes et de légendes où errent des entités innommables et où voyagent des objets inconnus.

Quelle que soit la vérité qui se cache derrière les étranges événements qui touchent le Skinwalker Ranch, c'est un endroit qu'il faut respecter. Alors que notre 4x4 entre dans les cols de montagne enneigés sur le chemin du retour vers Salt Lake City, je ne peux m'empêcher de sourire. J'ai échappé à la malédiction du Skinwalker, du moins cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyMer 11 Mar - 9:54

Par Charente Libre, publié le 10 mars 2020 à 16h56, modifié à 16h57

La vidéosurveillance de Nicolas et Nathalie Fays, habitants de Saint-Michel, a capté un étrange phénomène dans la nuit de lundi à mardi. A 4h43 et 34'' dans le salon, on y voit une forme traverser furtivement le salon de bas en haut. « On n’a rien entendu », témoigne Nicolas qui n’a pas le début d’une explication. Le Charentais précise n’avoir aucun animal dans la maison et que sa caméra s’active automatiquement en cas de mouvement.



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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyJeu 23 Avr - 15:43

Ce village indo­né­sien recrute des « fantômes » pour faire respec­ter le confi­ne­ment

Le village de Kepuh, sur l’île indo­né­sienne de Java, recrute des volon­taires dégui­sés en fantômes pour effrayer les habi­tants afin qu’ils restent confi­nés chez eux, rappor­tait Reuters le 13 avril. Ces macabres épou­van­tails, appe­lés pocong, repré­sentent les âmes des morts piégées à la surface de la Terre – et les habi­tants de Kepuh n’ont aucune envie de croi­ser leur chemin.

D’après le décompte de l’uni­ver­sité Johns Hopkins, l’In­do­né­sie compte actuel­le­ment 4 500 cas confir­més de Covid-19, dont quelque 400 morts. Certains obser­va­teurs craignent cepen­dant que la situa­tion n’em­pire dans le pays si ses habi­tants ne respectent pas la distan­cia­tion sociale. Voilà pourquoi les auto­ri­tés ont recours à des méthodes effrayantes pour pous­ser les gens à rester chez eux.

Selon les jour­na­listes de Reuters sur le terrain, les pocong ont malheu­reu­se­ment l’ef­fet inverse : des gens sortent de chez eux seule­ment dans le but de repé­rer les « fantômes ». Mais un habi­tant du village n’est pas de cet avis. « Depuis que les pocong sont appa­rus, les parents et leurs enfants ne quittent plus leurs maisons », témoigne Karno Supadmo. « On ne voit plus les gens se rassem­bler dans les rues pour les prières du soir. »

Il n’y a pas encore de confi­ne­ment à propre­ment parler en Indo­né­sie, mais si la situa­tion conti­nue de s’ag­gra­ver, le président Joko Widodo sera contraint de mettre en place des mesures plus dras­tiques que des faux fantômes pour stop­per l’épi­dé­mie.

Source: https://www.ulyces.co/news/ce-village-indonesien-recrute-des-fantomes-pour-faire-respecter-le-confinement/
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyJeu 23 Avr - 17:42

C'est marrant que tu postes ça aujourd'hui, hier, j'ai entendu aussi une histoire de ce genre en Indonésie,

pour les récalcitrants qui ne respectent pas le confinement, ils les mettent dans un endroit dit "hanté"...

Article presse :

https://www.20minutes.fr/monde/2765007-20200421-coronavirus-indonesiens-condamnes-vivre-quarantaine-maison-hantee
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyMer 10 Mar - 21:45

vice.com a écrit:
Le jour où un chasseur de fantômes s’est poignardé dans une maison hantée

En 1912, une maison de Villisca, dans l'Iowa, a été le théâtre d'un meurtre tragique. En 2014, son histoire a pris une tournure encore plus étrange.

En 1912, un meurtre atroce eut lieu dans la petite ville de Villisca, dans l’Iowa, aux États-Unis. Tous les occupants d’une maison furent retrouvés massacrés à la hache dans leur lit. Il y eut huit victimes au total : deux adultes et six enfants. Personne n'a jamais été condamné pour ce crime.

C'est à cette époque que la maison a acquis la réputation d'être hantée. Elle est passée entre plusieurs mains jusqu'à ce qu'elle devienne un musée dans les années 1990. Des visiteurs ont rapporté avoir entendu des bruits de pas dans des pièces vides et vu des objets se déplacer tous seuls. En conséquence, la maison a commencé à attirer des enquêteurs paranormaux autoproclamés du monde entier. Les propriétaires du musée, Darwin et Martha Linn, ont senti une opportunité de marché et ont mis les chambres en location.

Dans la nuit du 7 novembre 2014, un chasseur de fantômes et ses parents âgés se sont présentés à Villisca. C’est Johnny Houser, le gardien du musée, qui a enregistré les invités, avant de rentrer chez lui pour se coucher. Il était loin de se douter que quelques heures plus tard, le fils serait retrouvé dans une mare de sang, un couteau de chasse planté dans sa poitrine. Il s'était apparemment poignardé lui-même, sans aucune raison évidente. Johnny nous a raconté le déroulement des événements.

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JOHNNY HOUSER. PHOTO PUBLIÉE AVEC SON AIMABLE AUTORISATION.

La première fois que j’ai visité la maison, je ne croyais pas aux fantômes. Honnêtement, je trouvais ça stupide. Je me souviens d'avoir envoyé des SMS à mes copains pour me moquer. Je venais juste d’emménager à Villisca avec ma femme. Tous les jours, je me promenais et je croisais Darwin, en salopette, qui s’activait dans son jardin. Un jour, il m'a regardé et m'a dit : « Quitte à être là tout le temps, autant te rendre utile. Tu veux un travail ? » J'ai accepté de m’occuper de l'entretien du bâtiment, du gardiennage et du site web. La clientèle du musée comprend principalement des jeunes femmes passionnées de true crime et des chasseurs de fantômes.

En 2014, la nuit qui allait tout changer avait commencé comme n'importe quelle autre. J'étais dans la grange et j'attendais que les clients arrivent. J'ai vu la voiture s'arrêter et un monsieur en est descendu. Alors qu’il se dirigeait vers la grange, j'ai pu voir qu'il avait un couteau de chasse attaché à sa ceinture. Il portait un pantalon de camouflage, ce qui n’a rien d’anormal par ici, alors j'ai haussé les épaules et je l'ai laissé entrer.

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LA MAISON TELLE QU'ELLE APPARAISSAIT DANS LES PREMIÈRES COUPURES DE PRESSE.
Il m'a semblé très normal, même si j’étais étonné qu’il soit venu avec ses parents âgés. Je dirais qu’il avait la cinquantaine. Finalement, il m'a expliqué qu’il voulait offrir à la maison un peu de son âme, alors j'ai dit : « OK, cool, bon courage avec ça ». Puis je suis rentré me coucher.

Le lendemain matin, à mon réveil, j'ai vu que j’étais tagué sur tout un tas de posts sur les réseaux sociaux. Les gros titres disaient : « Un homme se poignarde à la maison hantée de Villisca. » Je n'arrivais pas à y croire.

Je me suis précipité vers la maison où j'ai fait venir deux de mes amis. Je ne voulais pas faire cavalier seul dans une telle situation. Nous sommes donc entrés, et sur le sol de la cuisine, un ours en peluche ensanglanté était enveloppé dans une couverture. Ma première pensée a été : « Pas encore, pas dans cette maison. » J'ai découvert par la suite que le monsieur au couteau de chasse était entré seul dans la maison, pour faire une sorte d'enquête en solo dans la chambre du gamin. Et c'est là que ses parents l’avaient trouvé, le couteau enfoncé dans sa poitrine. Il avait ensuite été héliporté jusqu’à un hôpital d'Omaha, au Nebraska, où il avait survécu.

C’est tout ce que je savais. En fait, je voulais le contacter, mais je n'ai jamais osé le faire et ce n'est que quelques années plus tard que j'ai découvert ce qui s'était vraiment passé, quand le tournage d’une émission de télévision sur les activités paranormales a eu lieu à la maison. Elle s'appelait Kindred Spirits, et les producteurs avaient convaincu le type de revenir sur les lieux. Un jour, je suis entré dans la grange, où ils avaient installé tout leur matériel, et j'ai vu le type assis là, sur une chaise. Je n’ai pas pu m’empêcher de crier à voix haute : « C’est vous ! »

J'étais choqué de le voir. Je lui ai dit que j’avais un million de questions à lui poser et il a dit qu'il essaierait d’y répondre du mieux qu'il pouvait. D’abord, j’ai voulu savoir pourquoi il avait apporté un couteau. Il m'a expliqué qu'il avait l'habitude de porter des armes de poing, mais ne connaissant pas les lois de l'Iowa, il avait préféré apporter un simple couteau. Alors je lui ai posé la question qui me brûlait la langue depuis longtemps : que s'était-il passé ?

Il m'a raconté qu'il était allé seul dans la chambre afin de provoquer les fantômes pour qu'ils viennent à lui. Il s’était ensuite réveillé aux urgences sans le moindre souvenir. À ce moment-là, il s'est mis à pleurer très fort, disant que cela avait ruiné sa vie car tout le monde pensait qu'il était fou ou qu'il cherchait à faire le buzz.

Lorsque nous sommes entrés dans la maison tous ensemble, il était juste à côté de moi. Et la première chose qu'il a faite a été de s'excuser. Il s'est excusé d’avoir élevé la voix et dérangé les fantômes. Il disait cela en regardant le plafond et en tremblant. C’était vraiment bizarre à voir.

Je doute qu'un fantôme l'ait poignardé, soyons réalistes, mais peut-être qu'il y a quelque chose dans cette maison qui agit sur les personnes mentalement instables. Peu importe, je ne veux rien avoir à faire avec tout cela.

Certes, le meurtre de 1912 était horrible, et je pense que cela laisse une empreinte sur les lieux. Lorsque vous allez à Auschwitz ou dans des endroits où une tragédie s'est produite, vous sentez que quelque chose de mal est arrivé.

Quoi qu'il en soit, je veux continuer à faire tourner la maison. J'ai peur que si quelqu'un d'autre l'achète, il en fasse une farce. Et j'espère qu'un jour, mes enfants reprendront le flambeau.




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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyVen 12 Mar - 3:18

MIDI  LIBRE


Publié le 28/10/2020 à 15:34 , mis à jour à 15:35
En Corée du Sud, 59 personnes sont décédées après s'être fait inoculer le vaccin contre la grippe. Aucun zizi n'a été établi entre la vaccination et les décès. Les autorités se veulent rassurantes.

Pour éviter une double pandémie entre le Covid et la grippe, la Corée du Sud a opté pour la vaccination en masse de sa population contre la grippe.

Cette année, cette campagne devait permettre de vacciner 19 millions de personnes, toute la population des jeunes aux personnes âgées, et ce gratuitement.

Alors que la campagne de vaccination a débuté, un jeune lycéen de 17 ans en bonne santé est mort quelques jours après s'être fait vacciner.

Et après cette mort inexpliquée, plusieurs décès un peu partout sur le territoire coréen ont été signalés, de septuagénaires et octogénaires principalement. Un total de 59 personnes, comme le précise RFI.

Leur seul point commun entre toutes ces morts était la vaccination quelques jours avant.

L'autopsie assure qu'il n'y a pas de rapport
L'autopsie du jeune garçon a assuré que la mort de l'adolescent n'avait aucune causalité avec le vaccin antigrippal, comme le rapporte KBS.

Ce qui n'a pas empêché les Coréens de commencer à se méfier du vaccin antigrippal. La méfiance s'est accentuée en même temps que l'augmentation du nombre de morts suspectes.

Et malgré les inquiétudes grandissantes, les autorités sanitaires sud-coréennes ont affirmé que le programme de vaccination contre la grippe se poursuivrait.

Une enquête en cours
L'Agence coréenne de contrôle et prévention des maladies a affirmé qu'une enquête était en cours pour déterminer les causes de la mort de ces personnes et qu'il y aurait même des autopsies pratiquées.

Jusqu'à ce jour, un total de 59 personnes, des personnes âgées de 70 à 80 ans pour la plupart, sont décédées après avoir été vaccinées contre la grippe saisonnière, contre 48 samedi dernier, a fait savoir l'Agence coréenne de contrôle et de prévention des maladies dans un communiqué, rapporté par YNA.

Une investigation a montré que 46 décès n'auraient aucun rapport avec le vaccin contre la grippe, a indiqué l'Agence de contrôle, qui a ajouté qu'elle effectuait une enquête sur les 13 autres décès.

Une suspension temporaire
Dans certaines régions de Corée du Sud, la suspension temporaire a quand même été décidée, même si cette décision va à l'encontre des autorités nationales.

LAURE DUCOS
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Dernière édition par antisocialo4 le Ven 12 Mar - 3:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptyVen 12 Mar - 3:28

LA VOIX DU NORD

L’île la plus dangereuse d’Allemagne est «une sorte de prison pour les virus»
Des scientifiques étudient des agents pathogènes tels que la rage ou la peste porcine africaine en testant leurs effets sur des grands animaux comme des porcs ou des vaches, avec l’espoir de développer un vaccin.

Elle est surnommée l’île la plus dangereuse d’Allemagne : Riems, dans la mer Baltique, abrite depuis plus d’un siècle un institut de recherche sur les virus animaux potentiellement mortels pour les humains.

« Un Alcatraz des virus »
Sur ce petit bout de terre au sud de la très touristique île de Rügen, des scientifiques étudient des agents pathogènes tels que la rage, la peste porcine africaine, le virus de Crimée-Congo ou Ebola, en testant leurs effets sur des grands animaux comme des porcs ou des vaches, avec l’espoir de développer un vaccin. « Nous sommes vraiment un Alcatraz des virus, enfin une sorte de prison pour les virus », explique le vice-président de l’institut Friedrich Loeffler pour les épidémiologies (FLI), Franz Conraths.


L’accès à l’île est réglementé, une autorisation préalable est indispensable et les contrôles de sécurité nombreux. Les laboratoires renfermant les virus dangereux et les étables sont placés au niveau de sécurité 4, le plus élevé. Les scientifiques qui y travaillent passent par des douches de désinfection à l’entrée et à la sortie, et doivent enfiler une combinaison spéciale de protection. « Nous faisons tout notre possible pour garantir que (les virus) ne sortent pas en dehors » de l’île, « c’est très important pour notre travail », précise le chercheur.

Le plus ancien du monde
Aucune installation de ce style n’existe ailleurs en Europe. Il faut aller à Winnipeg au Canada ou à Geelong en Australie pour trouver des équipements similaires. Il s’agit aussi du plus ancien centre de recherche en virologie du monde, créé en 1910 par un pionnier dans ce domaine, l’Allemand Friedrich Loeffler. Autrefois concentré dans un bâtiment, l’institut occupe aujourd’hui la quasi-totalité de la petite île de près de 1,3 km de long, reliée à la terre ferme au début des années 1970 par une digue.

Sous le régime nazi (1933-1945), des recherches sur des armes biologiques ont été menées, avant que le centre ne se concentre sur la mise au point de vaccins du temps de l’Allemagne de l’Est communiste (1949-1990). À l’époque, environ 800 personnes y travaillaient.

L’État a investit quelque 300 millions d’euros à partir de 2008 pour moderniser l’infrastructure, qui compte aujourd’hui 89 laboratoires avec différents niveaux de sécurité et 163 étables.

10 000 animaux
Il y a plus de 10 000 animaux sur l’île, des moustiques aux souris en passant par les poissons. Et dans les étables de quarantaine, il y a surtout 80 à 100 grands animaux : vaches, moutons, chèvres, alpagas ou sangliers. « Nous faisons tout notre possible pour mener nos analyses sans avoir à faire des tests sur les animaux », explique Martin Beer, qui dirige l’institut de diagnostics sur l’île. Mais « la pathogenèse, à savoir pourquoi l’animal est malade, comment se développe la maladie, comment réagit-il, je ne peux la mesurer qu’en inculquant l’infection à un animal », dit-il.

Les animaux trop malades sont euthanasiés, pas question de les laisser souffrir jusqu’au bout. Si de tels essais permettent d’élaborer un vaccin qui sauvera à des millions d’animaux, alors « les essais sont justifiés », estime-t-il.
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MessageSujet: Re: Coupures de journal - Les brèves de ta mère   Coupures de journal - Les brèves de ta mère EmptySam 10 Juil - 17:54

ulyces.fr a écrit:
Persuadés que leur appartement est hanté, ils dorment sur leur balcon depuis un mois

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Des fantômes de HLM ? C’est apparemment le cas dans l’Ain, où une famille de la commune de Replonges s’est exilée depuis un mois sur son balcon, persuadée que son logement est hanté, rapportait Le Progrès le 6 juillet. Car c’est bien connu, les fantômes ne savent pas ouvrir les portes-fenêtres.

Construit sur le site d’un ancien hangar (on est loin du cimetière indien), l’immeuble ne présente en apparence aucune étrangeté. Pourtant, le couple affirme qu’un esprit frappeur est à l’œuvre. « Ça a commencé par des ombre noires, puis ça s’est amplifié : la lumière s’éteint, la télé s’allume toute seule, le téléphone se crypte, la vaisselle fait du bruit, etc. » racontent-ils au journal. En novembre 2020, ils ont donc fait appel à un magnétiseur.

Et ce dernier leur donne raison. Selon lui, une présence féminine hanterait les lieux. Celle-ci daterait du XIXe siècle et tenterait de chasser la famille hors de son domicile. Patricia et David ont donc pris leurs dispositions en empaquetant leurs objets dans des cartons au sol. Selon eux, ces derniers y étaient projetés tout seuls. Ils ont aussi demandé à être relogés.

Le bailleur social, Semcoda, n’est visiblement pas convaincu par l’histoire. Du coup, qui vont-ils appeler ?
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